Quartier des Cèdres
La parcelle se trouve en limite ouest de la commune de Chavannes-près-Renens, à mi-chemin entre la gare de Renens et le site des Hautes Écoles (EPFL-UNIL). Elle bénéficie d’une excellente situation d’accès, tant pour la mobilité douce et les transports en commun, que pour le trafic individuel motorisé.
Le projet répond aux dispositions du Plan de Quartier « Les Cèdres », entré en vigueur le 9 février 2014 à l’issue d’une procédure de référendum.
Profitant d’une accessibilité très favorable et d’une localisation intéressante, le Plan vise la création d’une nouvelle centralité dans l’Ouest lausannois, planifiant l’établissement de logements (1'600 nouveaux habitants), d’activités (1’000 places de travail) et d’équipements, pour une densité (IUS) de 1,3.
Le Plan de Quartier, établi par le bureau GEA, définit quatre aires d’évolution structurées par un réseau d’espaces communs et d’aménagements paysagers significatifs à l’échelle du quartier, de la Commune et de l’Ouest lausannois.
A l’intérieur de ces aires d’évolution, la disposition du bâti est libre, à l’exception du respect de bandes d’implantation obligatoire le long des espaces publics majeurs et de l’observation de distances entre bâtiments. Une cote d’altitude maximale uniforme est définie – permettant la construction de bâtiments de six niveaux, à l’exception d’un secteur destiné à accueillir une tour.
Le réseau d’espaces publics défini par les deux axes de mobilité qui traversent le site organise la forme urbaine. Celle-ci se compose de bâtiments linéaires qui soulignent le caractère urbain du quartier et accompagnent les axes de mobilité, ainsi que de bâtiments plus compacts en périphérie distribués dans un parc, avec la tour en deuxième plan se détachant comme un signe territorial à l’échelle de la métropole lémanique.
La première phase de développement du quartier comportant 11 bâtiments (A à K) totalisant environ 54'800 m2 de surface de plancher (SPd) et un parking commun enterré, débute en 2010, et s’achèvera en 2026 avec la réalisation des bâtiments H, I, J, K.
Les bâtiments A, B, C s’organisent en coupe avec un rez vitré affecté aux activités (commerces de proximité ou services) et aux accès aux noyaux de circulation des logements situés aux étages, qui sont surmontés d’attiques dont les retraits contribuent à réduire la perception en hauteur du bâti.
La matérialisation des façades combine des bandes continues réalisées en béton préfabriqué formant un parapet et filant devant les balcons, et une façade secondaire métallique dans laquelle s’inscrivent les fenêtres et les volets coulissants, apportant la richesse de l’aléatoire à une composition rigoureuse.
Les bâtiments E, F, I, J, K sont exclusivement affectés au logement, en location ou en propriété par étage (PPE).
Leurs façades affichent une expression de murs percés par des fenêtres, avec un travail particulier du socle pour poser le bâtiment au sol et créer les accès, et du dernier étage, pour réduire son gabarit et créer des terrasses.
Cas particulier, le bâtiment D accueille des logements séniors, ainsi qu’un supermarché Migros au rez-de-chaussée. Il se distingue également par sa matérialité majoritairement métallique.